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Réseaux d’acteurs de la transformation numérique, Francenum, Coordinationsud et aktantis

Alors que le faire ensemble parait de plus en plus essentiel à la bonne mise en œuvre des projets, voir d’un modèle de société (toute référence à la situation politique étant fortuite ;-), Liflab rejoint pas 1, pas 2 mais 3 réseaux :

  • Le Pôle Aktantis en tant que membre (anciennement CSC) -> « Ecosystème européen Deeptech pour une transition numérique durable« , avec l’intention de rencontrer et collaborer avec les acteurs du réseau et pourquoi pas participer à la montée en puissance du programme Move2Digital
  • Dans la logique des nombreuses missions réalisées au service des acteurs du développement international, et notamment de récentes missions pour l’AFD, Liflab est référencé en tant que prestataire de la solidarité internationale au sein du réseau CoordinationSud. -> Back to ICT4D (numérique pour le développement humain).
  • Enfin dans une perspective voulue plus locale, notamment en matière de transformation numérique, Liflab est également nouvellement référencé en tant qu’expert numérique et activateur France Num -> Le Portail de l’Etat dédié à la transformation numérique des entreprises.

Gageons que ces mises en réseaux soit utiles au développement de projets numériques efficients, frugaux et pourquoi pas, plus locaux 😉

On s’en parle autour d’un café ou d’une bière de noël ? Thomas

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Quel scénario (vraiment) frugal pour nos usages numériques en 2050 ?

Dans un contexte de croissance excessive de nos usages numériques, peut-on imaginer un futur qui passerait par une stabilisation ou une réduction de l’empreinte carbone du secteur ? Poser le débat apparait comme une nécessité, une urgence. Ces réflexions occupent largement les réflexions du Liflab, et se rappellent à nous à la lecture d’une étude ADEME qui décline 4 scénarios  prospectifs, à l’horizon 2050, pour atteindre la neutralité carbone du secteur numérique. Ce « feuilleton » numérique d’une cinquantaine de pages s’inscrit dans le travail de prospective énergie ressources « Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat ». Décryptage.

Dans son feuilleton numérique (étude ici), L’ADEME décline 4 scénarios prospectifs pour atteindre la neutralité carbone du secteur numérique d’ici à trente ans. L‘étude s’appuie sur quatre modèles de société conçus dans le cadre de l’exercice « Transition(s) 2050 » : S1 « Génération frugale », S2 « Coopérations territoriales », S3 « Technologies vertes » et S4 « Pari réparateur ». Les modèles de société sont déclinés à l’échelle du secteur numérique et sont comparés au scénario tendanciel. Les scénarios vont d’une approche lowtech (S1) à un usage massif de l’IA et de l’IOT (S4), c’est-à-dire, ce vers quoi nous tendons sans une inflexion drastique de nos usages.

Nous nous intéresserons ici au scénario S1 « Génération frugale », en lien avec les convictions du Laboratoire d’Innovation Frugale. En effet les scénarios les moins optimistes semblent s’affiner et se confirmer en matière de réchauffement climatique.  Contribuer à son enraiement dans le secteur du numérique nécessite dès aujourd’hui une inflexion drastique de nos usages, ou tout au moins des consommations de ressources associées, notamment énergétiques (induites par le stockage, le transfert de données, les infrastructures, les terminaux…).

Selon le cadrage de cette analyse, si rien n’est fait pour réduire son empreinte environnementale (= scénario tendanciel), « l’empreinte carbone du numérique français pourrait tripler entre 2020 et 2050 et représenter plus de 49 Mt CO₂eq (Graphique 1). La consommation électrique du numérique en France augmenterait quant à elle d’environ 80 % pour atteindre 93 TWh, soit l’équivalent d’environ 20 % de la consommation d’électricité française actuelle […] »

Bien entendu ces projections si situent à la frontière de nos usages futurs, entre réduction drastique (S1 Génération frugale) et augmentation exponentielle (S4 Pari réparateur), et pourraient induire respectivement une division par deux par rapport à 2020 (soit 9,3 Mt CO2eq et moins 75% de consommation électrique pour atteindre 12 TWh) ou… quintupler par rapport à 2020 (soit 81 Mt CO2eq avec un triplement de la consommation électrique par rapport -> 137 Twh). Voilà pour l’énergie.

Concernant la consommation de matières premières, toujours selon le scénario tendanciel (-> on ne change rien), nous devrions mobiliser, à l’horizon 2050 et à l’échelle françaises, trois fois plus de ressources qu’en 2020 pour atteindre environ 180 Mégatonnes.

Quelques constats dressés par l’ADEME viennent confirmer les pressentis : les terminaux représentent, avec les datacenters, la majorité de l’empreinte carbone. Ce sont ces mêmes terminaux (ordinateurs, box, téléphones…) qui sont les principaux consommateurs de métaux rares et ressources durant leur phase de fabrication.

Toujours selon l’étude, la seule manière d’endiguer la tendance consisterait sans surprise à mettre en place des politiques de sobriété énergétique, à infléchir le nombre d’équipements, prolonger leur durée de vie et à interroger l’utilité réelle de tout nouveau produit et service !

En ce sens, et dit autrement, nos usages individuels compteront énormément. Est-ce par ailleurs utile de rappeler que en termes de numérique responsable, le comportent le plus vertueux, comme en matière de consommation d’énergie reste la réduction et donc l’évitement,  tant en matière de services consommés que de terminaux. Et de rappeler ici que les flux vidéo représentent 80% de l’augmentation du volume annuel des flux de données mondiaux… Considérant bien entendu que nous ne regardons (pas) que des vidéos à usage professionnel ou « d’utilité » sur nos smartphones ?

Alors est-ce possible d’infléchir la tendance ? De diviser par deux l’empreinte carbone du numérique français à horizon 2050 ? Selon le scénario S1 « génération frugale » prospecté par l’ADEME, cette inflexion serait induite par un contexte de sobriété numérique généralisée (sociétale et individuelle) et drastique avec des « transformations profondes dans la façon de penser les équipements, leurs durées d’usage, leurs modes de consommation (achat, usage, etc.), mais également pour les services, la façon de les concevoir, d’intégrer les principes de leur exploitation et de leur consommation par les usagers ».

Ce scénario s’accompagnerait d’une émergence des lowtech, et un optimisme techno-centré impliquant des consommations énergétiques divisées par trois des terminaux et des datacenters, à espace physique de stockage égal.

Dans ce scénario l’allongement de la durée de vie des équipements serait de 2 ans supérieur à 2020 avec une généralisation du recours à des appareils reconditionnés, le développement de la location des équipements (économie de la fonctionnalité) ainsi qu’une systématisation de l’écoconception des terminaux et logiciels.  

Le scénario nécessiterait par ailleurs une réduction drastique, de l’ordre de 50% des loisirs numériques consommés par habitant, notamment à travers une sensibilisation (très) importante des usagers […].

Dans l’espace publique ? Ecrans publicitaires numériques interdits, stabilisation du nombre d’objets connectés ou restreint à ceux nécessaires au développement de la e-santé.

Dans cette perspective chaque habitant disposerait d’un seul téléphone mobile, avec un ordinateur portable et une télévision par foyer. La mutualisation des équipements et la sobriété permettrait la disparition des ordinateurs fixes, des tablettes, des écrans d’ordinateurs secondaires et la division par 3 du nombre d’imprimantes.

En matière de réseau la fibre serait privilégiée, la consommation de données sur les réseaux mobiles réduite, avec un renforcement du recours au wifi et des accords d’itinérance croisés pour limiter les points hauts (eux-mêmes plus largement mutualisés). La technologie 5G serait mise en œuvre de manière plus mesurée, avec la 4G conservée jusqu’en 2045 et les générations suivantes non mises en œuvre !

L’’étude contient des informations et données chiffrées très précises sur l’établissement du diagnostic à date et les scénarios prospectés.

Voilà pour les tendances d’une inflexion « frugale » de nos usages numériques avec réduction par deux de l’empreinte carbone associée d’ici à 2050… Alors prêt à relever le défi sur vos usages personnels ?

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Clap ! Clap ! L’Europe trouve un accord sur la régulation de l’intelligence artificielle

Clap ! Clap ! L’Europe trouve un accord sur la régulation de l’intelligence artificielle.

Décryptage. L’acte est peut-être encore symbolique mais le verre est à moitié plein. Car l’Europe se singularise à nouveau comme un leader mondial de la régulation du numérique et des données, dans la lignée du RGPD, avec une préoccupation éthique qui doit relever de l’action publique. What else ? Jérôme Marin résume de manière claire et concise les principaux axes de l’acte dans L’Usine Digitale (lien en commentaire).

Le conseil, la commission et le parlement européens ont trouvé un accord sur l’AI Act. Les grands principes d’une régulation graduée sont actés en fonction de la puissance des modèles d’IA, avec des obligations à exposer les méthodes d’entrainement et des séries de tests sur le contrôle des dérives potentielles pour les plus puissants d’entre eux. Il s’agit là notamment de réguler les modèles d’IA dites génératives, comme ChatGPT de OpenAI ou la nouvelle pépite française Mistral AI.

Arthur Mensch, PDG et cofondateur, ne s’y trompe pas. Le tempo est bon pour faire émerger un champion, pour capter le marché européen et construire des alternatives plus ouvertes, avec par exemple, la possibilité de compléter l’entrainement des modèles avec des données et des contextes spécifiques (8 mn d’interview France Inter en commentaire).

Arthur est pour la régulation mais il ne faudrait pas non plus trop en faire et tuer le bébé dans l’œuf. Non pour réguler la technologie et les algorithmes sous-jacents, oui pour réguler les usages et les produits finaux. Question de positionnent. Dans une approche éditeur, ça reporte la responsabilité sur les usages et les applicatifs. Un clin d’œil à une affaire de report de responsabilité de l’hébergeur à l’éditeur au moment de la consolidation du web français qui avait fait couler beaucoup d’encre, en opposant Estelle Haliday à Valentin Lacambre, responsable d’altern.org. Une affaire qui concerne les dinosaures du web. E t si ce n’est pas le sujet, on en est pas loin (Eric Barbry, avocat, rappelle cette affaire sur le Journal du Net (toujours en commentaire).

L’Europe reste ainsi fer de lance de la régulation du numérique. Régulation de l’IA et des données, même combat. Et la France n’est pas en reste. Des territoires pionniers s’engagent pour réguler et encadrer leurs usages de la donnée, à l’image de Angers Loire Métropole qui adopte une stratégie publique de la donnée et de la gouvernance du numérique, présentée par Constance Nebbula en conseil et adopté par la métropole (lien en commentaire). Le document n’est pas opposable, mais le travail collectif et la concertation menés sont remarquables. Et en termes d’éthique et d’usages, s’engager c’est essentiel.

l’IA Act prévoit également la création d’un nouvel organisme européen. Avec la possibilité d’exiger des études d’impact des modèles dits « à grande échelle » ou d’adresser des amendes. Et l’Europe a démontré une volonté à imposer ses règles aux GAFAMs dans ce domaine. Jérôme Marin complète en précisant que l’acte prévoit également le contrôle des systèmes dits « à haut risque », comme les algorithmes de recommandations des réseaux sociaux en capacité d’influencer des élections ou encore la possibilité de faire interdire un service d’IA à l’échelle européenne.

L’engagement concerne également un enjeu de tout premier ordre et très contesté. Notamment le recours à la reconnaissance d’images couplée à l’IA, avec l’interdiction des “usages intrusifs et discriminatoires” d’identification biométrique dans les lieux publics. Toutes les nations ne partagent pas ce point de vue et les dérives sont de plus en plus nombreuses, notamment en Asie.

Bien entendu on ne maitrise pas tout. Les enjeux sont complexes tout autant que le juste positionnement. Mais l’IA Act reste une intention placée dans l’action, au service de l’intérêt général. Restera aux acteurs, publics comme privés, de parvenir à en tirer profit pour avancer dans une dynamique constructive, sans brider l’innovation. Et on peut se rappeler là, le cas d’application du RGPD, ou la mise en œuvre sur le terrain nous a tous impliqués sinon obligés.

Liens complémentaires :

L’affaire Valentin Lacambre et Estelle H. par Eric Barbry : http://www.journaldunet.com/juridique/juridique2hallyday.shtml

L’article de Jérôme Marin dans L’Usine Digitale https://www.usine-digitale.fr/article/l-europe-trouve-un-accord-sur-la-regulation-de-l-intelligence-artificielle.N2204518

Communiqué de presse de Angers Loire Métropole : https://presse.angers.fr/communique/gouvernance-du-numerique-angers-loire-metropole-se-dote-dune-strategie-de-la-donnee

Interview d’Arthur Mensch sur FranceInter https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mardi-12-decembre-2023-3833724

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