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Chroniques du Lifab

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IA, IOT et données territoriales : vers une approche frugale et pragmatique

Paris, 2 octobre 2025 – Les cinquièmes assises de l’IA territoriale, organisées par Smart City Mag, ont confirmé une tendance forte : l’innovation en matière d’intelligence artificielle sur les territoires ne se joue plus seulement dans l’accumulation de capteurs ou de données, mais dans leur réutilisation intelligente et frugale. la Banque des Territoires dresse un bilan de ces assises côté territoires intelligents et exploitation des données territoriales. Un message qui résonne particulièrement avec la philosophie du Liflab, où l’innovation frugale ainsi qu’une exploitation raisonnée des données et des capteurs reste au cœur de nos préoccupations.

Réutiliser l’existant : un impératif économique et écologique

L’un des enseignements majeurs de ces assises est clair : l’installation de nouveaux capteurs, bien qu’efficace, est coûteuse et pas toujours durable. Les collectivités sont donc invitées à se limiter à des déploiements (infrastructures comme données) 3U (Utiles, Utilisables, Utilisés). Notamment à privilégier l’exploitation des données déjà disponibles, donc l’Open Data, ou plus largement du Smart Data (car au delà des sujets de licence il est possible d’avoir des mécanismes efficients et frugaux d’échanges de données territoriales). À Bourg-en-Bresse, par exemple, des caméras intelligentes analysent les déchets sur l’espace public, permettant une gestion optimisée des ressources et une réduction des déplacements inutiles. À Lyon, le projet I-Arbre utilise des données existantes (types de sols, réseaux, caractéristiques des plantes) pour choisir des végétaux adaptés au changement climatique, sans recourir à de nouveaux capteurs.

Cette approche, frugale et pragmatique, est également celle que nous défendons au Liflab : innover avec des moyens limités, mais calibrés, en s’appuyant sur des données ouvertes et des partenariats durables.

L’IA frugale : quatre arguments clés

Juliette Fropier, cheffe de projet intelligence artificielle et transition écologique au ministère de l’Écologie, a synthétisé quatre arguments majeurs pour privilégier une IA frugale :

  1. Numérique soutenable : Face à l’explosion de la demande énergétique liée à l’IA générative, la France doit se positionner comme un leader de l’IA à faible impact environnemental, pour éviter de recourir à des énergies fossiles et rester alignée sur ses objectifs de décarbonation.
  2. Contraintes techniques : Dans des contextes où les capacités de communication sont limitées (comme la détection de risques en pleine nature), des modèles d’IA légers et locaux permettent d’analyser les données sur place et d’envoyer uniquement des informations synthétiques, optimisant ainsi les ressources.
  3. Coûts moindres : Un modèle d’IA plus petit et plus simple réduit les coûts énergétiques, de calcul et d’inférence, rendant l’innovation plus accessible aux collectivités.
  4. Souveraineté : Développer des modèles efficients en France renforce notre souveraineté technologique et réduit notre dépendance aux solutions étrangères.

Ces arguments rejoignent notre vision au Liflab : l’innovation doit être à la fois performante, accessible et respectueuse des limites planétaires.

L’IGN et le passage à l’échelle

Un autre point fort des assises a été l’intervention de l’IGN, qui travaille sur un jumeau numérique territorial pour proposer des données socles et des outils de simulation. L’IA y joue un rôle clé, notamment pour traiter massivement des nuages de points Lidar et produire des modèles numériques de terrain, essentiels pour la gestion des inondations, des îlots de chaleur ou des trames vertes et bleues.

Cette initiative illustre parfaitement comment l’IA peut faciliter l’accès à la donnée et accélérer la transition écologique, tout en restant frugale et ancrée dans les réalités territoriales.

Conclusion : l’IA territoriale, un levier pour des territoires intelligents et durables

Les cinquièmes assises de l’IA territoriale ont confirmé que l’innovation ne se mesure pas à la quantité de données ou de capteurs, mais à leur réutilisation intelligente et à leur impact concret. Au Liflab, nous accompagnons les collectivités et les entreprises dans cette démarche, en privilégiant des solutions frugales, collaboratives et centrées sur l’usager.

Pour en savoir plus sur nos projets ou échanger sur vos besoins en matière d’IA territoriale et d’Open Data, n’hésitez pas à nous solliciter.


Référence : Banque des Territoires, « IA territoriale : réutiliser les données existantes reste le grand défi »


Et vous, comment envisagez-vous l’intégration de l’IA frugale dans vos projets territoriaux ?

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Retour d’expérience : cas d’usage IOT avec Aix Marseille Université

Bonne pratique sémantique -> Attention, ne dites plus « Smart City », à remplacer urgemment par « Territoires Intelligents et Durables » (TID) ! La Smart City est passée de mode, enterrée à l’unisson… Parfois au détriment du fond sur la forme.

Car c’est pourtant ces dernières années que le marché de l’IOT arrive à maturité avec des solutions de plateforme, des équipements, et de la connectivité de plus en plus efficients.

Nos infrastructures d’utilité publique, toutes confondues (réseaux d’énergies, transports, déchets, mobilité, gestion des risques…) sont dorénavant massivement connectées. -> Avec c’est certain, comme pour tous nos usages numériques, un impact sur la « dette numérique » et le « shadow IT ».

Les cas d’usages sont de plus en plus opérants apportant efficience et économies à la clé (énergétiques et financières), ou des données d’observation nous rendant, opérateurs de services publics, un peu moins aveugles (faune et la flore, îlots de chaleur, la pollution de l’air ou de l’eau, alertes risques, consommations d’énergie…).

Dans ce contexte, depuis cette année, j’ai le plaisir de former les étudiants en Master II MIAGE Aix-Marseille à travers deux modules dédiés aux hashtag#données et à l’Internet des objets (hashtag#IOT). Côté Data nous avons pu aborder les fondamentaux (Open Data, web sémantique, données intelligentes…). Côté IOT, nous avions 21 heures pour aborder les questions théoriques de l’internet des objets et mettre en place, en sous groupes des cas d’usages concrets au service du secteur maritime et de l’économie bleue -> 4 capteurs Lora (Watteco, sensecap, Milesight IoT), 4 équipes et environ 12 heures de pratique avec carte blanche pour réaliser un cas d’usage IOT au service du secteur maritime.

BILAN DES COURSES ? -> 100% de cas d’usages opérants, avec des équipements connectés au réseau Lora, données remontées, trames décodées et exploitées au sein d’interfaces de restitution. Avec des projets bien pensés, bien présentés et bien pitchés. Franchement, bravo aux étudiants /!\ -> Les miagistes, tous en alternance ont un excellent niveau d’ingénieurs / chefs de projets numériques généralistes. Avis aux recruteurs 😉

Merci à Orange Business et a Khamprasit pour leur intervention et surtout la mise à disposition de son réseau Lora et de sa plateforme Live Objects ! Merci également à Marie-Christine d’être venue nous partager le programme Smart Métropole. Merci aux enseignants MIAGE de Aix marseille Université pour leur confiance.

L’internet des objets ouvre de nombreuses perspectives de cas d’usage dans le domaine de l’économie bleue et des dynamiques « Smart Ports » (-> Oups -> Ports Intelligents et Durables PID ;-). On s’en parle ?

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Réseaux d’acteurs de la transformation numérique, Francenum, Coordinationsud et aktantis

Alors que le faire ensemble parait de plus en plus essentiel à la bonne mise en œuvre des projets, voir d’un modèle de société (toute référence à la situation politique étant fortuite ;-), Liflab rejoint pas 1, pas 2 mais 3 réseaux :

  • Le Pôle Aktantis en tant que membre (anciennement CSC) -> « Ecosystème européen Deeptech pour une transition numérique durable« , avec l’intention de rencontrer et collaborer avec les acteurs du réseau et pourquoi pas participer à la montée en puissance du programme Move2Digital
  • Dans la logique des nombreuses missions réalisées au service des acteurs du développement international, et notamment de récentes missions pour l’AFD, Liflab est référencé en tant que prestataire de la solidarité internationale au sein du réseau CoordinationSud. -> Back to ICT4D (numérique pour le développement humain).
  • Enfin dans une perspective voulue plus locale, notamment en matière de transformation numérique, Liflab est également nouvellement référencé en tant qu’expert numérique et activateur France Num -> Le Portail de l’Etat dédié à la transformation numérique des entreprises.

Gageons que ces mises en réseaux soit utiles au développement de projets numériques efficients, frugaux et pourquoi pas, plus locaux 😉

On s’en parle autour d’un café ou d’une bière de noël ? Thomas

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Quel scénario (vraiment) frugal pour nos usages numériques en 2050 ?

Dans un contexte de croissance excessive de nos usages numériques, peut-on imaginer un futur qui passerait par une stabilisation ou une réduction de l’empreinte carbone du secteur ? Poser le débat apparait comme une nécessité, une urgence. Ces réflexions occupent largement les réflexions du Liflab, et se rappellent à nous à la lecture d’une étude ADEME qui décline 4 scénarios  prospectifs, à l’horizon 2050, pour atteindre la neutralité carbone du secteur numérique. Ce « feuilleton » numérique d’une cinquantaine de pages s’inscrit dans le travail de prospective énergie ressources « Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat ». Décryptage.

Dans son feuilleton numérique (étude ici), L’ADEME décline 4 scénarios prospectifs pour atteindre la neutralité carbone du secteur numérique d’ici à trente ans. L‘étude s’appuie sur quatre modèles de société conçus dans le cadre de l’exercice « Transition(s) 2050 » : S1 « Génération frugale », S2 « Coopérations territoriales », S3 « Technologies vertes » et S4 « Pari réparateur ». Les modèles de société sont déclinés à l’échelle du secteur numérique et sont comparés au scénario tendanciel. Les scénarios vont d’une approche lowtech (S1) à un usage massif de l’IA et de l’IOT (S4), c’est-à-dire, ce vers quoi nous tendons sans une inflexion drastique de nos usages.

Nous nous intéresserons ici au scénario S1 « Génération frugale », en lien avec les convictions du Laboratoire d’Innovation Frugale. En effet les scénarios les moins optimistes semblent s’affiner et se confirmer en matière de réchauffement climatique.  Contribuer à son enraiement dans le secteur du numérique nécessite dès aujourd’hui une inflexion drastique de nos usages, ou tout au moins des consommations de ressources associées, notamment énergétiques (induites par le stockage, le transfert de données, les infrastructures, les terminaux…).

Selon le cadrage de cette analyse, si rien n’est fait pour réduire son empreinte environnementale (= scénario tendanciel), « l’empreinte carbone du numérique français pourrait tripler entre 2020 et 2050 et représenter plus de 49 Mt CO₂eq (Graphique 1). La consommation électrique du numérique en France augmenterait quant à elle d’environ 80 % pour atteindre 93 TWh, soit l’équivalent d’environ 20 % de la consommation d’électricité française actuelle […] »

Bien entendu ces projections si situent à la frontière de nos usages futurs, entre réduction drastique (S1 Génération frugale) et augmentation exponentielle (S4 Pari réparateur), et pourraient induire respectivement une division par deux par rapport à 2020 (soit 9,3 Mt CO2eq et moins 75% de consommation électrique pour atteindre 12 TWh) ou… quintupler par rapport à 2020 (soit 81 Mt CO2eq avec un triplement de la consommation électrique par rapport -> 137 Twh). Voilà pour l’énergie.

Concernant la consommation de matières premières, toujours selon le scénario tendanciel (-> on ne change rien), nous devrions mobiliser, à l’horizon 2050 et à l’échelle françaises, trois fois plus de ressources qu’en 2020 pour atteindre environ 180 Mégatonnes.

Quelques constats dressés par l’ADEME viennent confirmer les pressentis : les terminaux représentent, avec les datacenters, la majorité de l’empreinte carbone. Ce sont ces mêmes terminaux (ordinateurs, box, téléphones…) qui sont les principaux consommateurs de métaux rares et ressources durant leur phase de fabrication.

Toujours selon l’étude, la seule manière d’endiguer la tendance consisterait sans surprise à mettre en place des politiques de sobriété énergétique, à infléchir le nombre d’équipements, prolonger leur durée de vie et à interroger l’utilité réelle de tout nouveau produit et service !

En ce sens, et dit autrement, nos usages individuels compteront énormément. Est-ce par ailleurs utile de rappeler que en termes de numérique responsable, le comportent le plus vertueux, comme en matière de consommation d’énergie reste la réduction et donc l’évitement,  tant en matière de services consommés que de terminaux. Et de rappeler ici que les flux vidéo représentent 80% de l’augmentation du volume annuel des flux de données mondiaux… Considérant bien entendu que nous ne regardons (pas) que des vidéos à usage professionnel ou « d’utilité » sur nos smartphones ?

Alors est-ce possible d’infléchir la tendance ? De diviser par deux l’empreinte carbone du numérique français à horizon 2050 ? Selon le scénario S1 « génération frugale » prospecté par l’ADEME, cette inflexion serait induite par un contexte de sobriété numérique généralisée (sociétale et individuelle) et drastique avec des « transformations profondes dans la façon de penser les équipements, leurs durées d’usage, leurs modes de consommation (achat, usage, etc.), mais également pour les services, la façon de les concevoir, d’intégrer les principes de leur exploitation et de leur consommation par les usagers ».

Ce scénario s’accompagnerait d’une émergence des lowtech, et un optimisme techno-centré impliquant des consommations énergétiques divisées par trois des terminaux et des datacenters, à espace physique de stockage égal.

Dans ce scénario l’allongement de la durée de vie des équipements serait de 2 ans supérieur à 2020 avec une généralisation du recours à des appareils reconditionnés, le développement de la location des équipements (économie de la fonctionnalité) ainsi qu’une systématisation de l’écoconception des terminaux et logiciels.  

Le scénario nécessiterait par ailleurs une réduction drastique, de l’ordre de 50% des loisirs numériques consommés par habitant, notamment à travers une sensibilisation (très) importante des usagers […].

Dans l’espace publique ? Ecrans publicitaires numériques interdits, stabilisation du nombre d’objets connectés ou restreint à ceux nécessaires au développement de la e-santé.

Dans cette perspective chaque habitant disposerait d’un seul téléphone mobile, avec un ordinateur portable et une télévision par foyer. La mutualisation des équipements et la sobriété permettrait la disparition des ordinateurs fixes, des tablettes, des écrans d’ordinateurs secondaires et la division par 3 du nombre d’imprimantes.

En matière de réseau la fibre serait privilégiée, la consommation de données sur les réseaux mobiles réduite, avec un renforcement du recours au wifi et des accords d’itinérance croisés pour limiter les points hauts (eux-mêmes plus largement mutualisés). La technologie 5G serait mise en œuvre de manière plus mesurée, avec la 4G conservée jusqu’en 2045 et les générations suivantes non mises en œuvre !

L’’étude contient des informations et données chiffrées très précises sur l’établissement du diagnostic à date et les scénarios prospectés.

Voilà pour les tendances d’une inflexion « frugale » de nos usages numériques avec réduction par deux de l’empreinte carbone associée d’ici à 2050… Alors prêt à relever le défi sur vos usages personnels ?

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Lancement du défi WIND+ 2024 : vent, IA et rade de marseille

WIND+ est un projet d’innovation ouverte prenant la forme d’un défi étudiants. Le défi vise à expérimenter le potentiel de l’intelligence artificielle appliqué aux conditions de navigation et aux prévisions de vent.

Le défi se déroulera entre mars et juin 2024 en collaboration avec les enseignants et étudiants des MIAGEs (masters) d’Aix Marseille Université (AMU). Il se terminera par un hackathon de clôture prévu les 20 et 21 juin 2024 à Marseille.

Ce projet est issu d’une collaboration rapprochée avec AIOLIV initiée fin 2022 (-> Olivier Guillaume ;-), centrée autour d’un défi et d’une question ouverte -> Quel est le potentiel d’application de l’intelligence artificielle (machine et deep learning) en matière de prédictions fines (et locales) des conditions de navigation ? Cela notamment dans le cadre d’épreuves de voile sur un territoire ciblé (la rade de Marseille), qui pourraient par d’exemple, se déroulées pendant l’été 2024 😉

Les échanges se sont poursuivis et nous avons finalement rassemblé un panel d’acteurs tous aussi engagés que bénévoles (c’est important de le rappeler) :

  • AIOLIV et LIFLAB -> Co-organisation (Olivier, Franck, Thomas et Lucas)
  • Les MIAGEs d’Aix Marseille Université -> Co-organisation, engagement étudiants (Adrian et Jean)
  • Nos fournisseurs de données -> WindsUP et Mobilis (Michel, Lea et Alexia)
  • Notre sponsor officiel -> AD Nautic (Michael et Sylvain)


Mentors et partenaires :

  • Michel PRODHON (Chargé d’Affaires – Mobilis SA)
  • Léa ROSSANO (Mobilis SA)
  • Alexia RIBOT (Communication et partenariat – Winds-UP)
  • Dimitri D : Consultant voile (JO2024, MARSAIL)
  • David Lanier : Consultant météorologue (FFV)
  • Stéphane Reiche (Chargé de filière Economie de la Mer – CISAM/AMU)
  • Michael Amoros (PDG Accastillage Diffusion)
  • Bertrand Jauffret – Airbus (Innovation et IOT)

-> Bons d’achats offerts par @AD Nautic : 100, 50 et 30€ pour les trois meilleurs solutions.
-> Visio de lancement et de présentation du projet prévue le jeudi 21 mars à 15h30.

-> L’inscription au défi WIND+ est gratuite et obligatoire, notamment pour accéder aux données et en accepter les conditions d’utilisation. -> Par ici.

Le planning prévisionnel du projet est le suivant :

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